Présentation
Moving Animal Picture fut fondé il y’a plus de dix ans quand Lonely Kid Quentin, (pardon : Quentin « Cinema » Papapietro) à l’époque haut comme trois pommes, réalisa un film d’horreur sobrement intitulé The Death avec des galopins pré pubères recruté dans la cour du collège… Cette curiosité fut la première d’une longue série qui s’enrichit chaque année avec la régularité des catastrophes naturelle (à l’échelle mondiale bien entendu)…
Avec la maîtrise s’est affirmé peu à peu un style d’écriture décalée, et une manière de regarder le monde qui peut rappeler telle ou telle vague, nouvelle ou pas…
Moving Animal Picture propose des films fait à la maison (ça va sans dire), et une approche singulière que Quentin a appelé Film Théorique : disons une espèce de cinéma « d’auteur » au troisième degré, où l’étrangeté naît de la rencontre entre le conformisme effrayant de l’individu contemporain (personnage lui même « théorique » : irrémédiablement condamné à la solitude, angoissé et toujours lentement tiré vers le déséquilibre mental par les divers travers de ce qui nous reste de société) et de l’absurdité du monde moderne, de ses codes, de ces lois, de ces mythes et de ces tabous… Ajoutons que le film théorique est toujours comique et s’appuie volontiers sur un détournement de la « culture », la vraie, celle que nous vend l’université et Radio-France…
La qualité de ces productions est aléatoire, tant il est facile de rater un film, et va de l’oubliable au chef d’œuvre.
Moving Animal revient fort cette année avec la réalisation et le montage de Water Music, long métrage réalisé en groupe de saintongeais parcourant une Europe peu ou pas vue, ni entendue auparavant…
Collaborateurs réguliers : Arnaud Claraco, Guillaume Maupin, Valentin Portron, Simon-Pierre Dumas, Jessica Pintaparis, Mathilde Lochard, Lucie Szechter…